Nous faisons du cirque.
Nous avons choisi le cirque parce que c’est un art bâtard.
Et c’est bien connu, les bâtards sont les plus subversifs,
les bâtards font les plus beaux enfants.
Nous composons avec tendresse et humour sur la figure
du monstre : celui qu'on montre (monstrare), celui qui sort de la norme.
Et puis c'est une définition du circassien en quelque sorte.
Un cirque de l'hybridation,
en écho au célèbre triptyque de Hyeronimus Bosch
Le Jardin des délices, dont les créatures étranges subjuguent et suscitent toujours de multiples interprétations.
Nous cherchons un langage sensible, onirique, qui nous relie et qui nous dépasse. Rien de moins.