Le Groupe Bekkrell s’agglomère en 2009. Fanny Alvarez, Sarah Cosset, Océane Pelpel et Fanny Sintès, se rencontrent autour d’une première expérience sur scène, lors de l’écriture d’une forme de vingt minutes qui les réjouit et les mène quatre années plus tard dans les méandres passionnantes de la création collective. Fascinées par l'instabilité dont nous parle la radioactivité, le collectif emprunte son nom à son unité de mesure, le Becquerel (du physicien Henri Becquerel). Nous avons d'abord le sentiment, puis l'expérience que nous ne sommes pas un ou une. Nous sommes une multitude, nous sommes des tensions, des contradictions, des sursauts. Tel un atome radioactif, qui se transforme à l’infini pour tendre vers la stabilité, notre instabilité est force de rebond. Nous nous attelons à construire sans cesse de nouveaux espaces pour créer un temps imprenable où tout se tient sans appuis, un “habitacle à la dérive”, une zone. Ode à la confusion, au chaos, au conflit comme accoucheur de désirs et donc d’actions. Ode à la décadence transformatrice. Effet Bekkrell voit le jour en mars 2015. Aujourd'hui, l'équipe s'est étoffée et les projets s'élargissent. Au sein du Groupe Bekkrell, de nouvelles envies naissent : une deuxième création est en cours (sortie mars 2019 au festival Spring), la création d'un duo (Marcelle&Claude), enfin, des actions de transmissions, d'échanges et de rencontres au long cours, sur le territoire de la Corrèze.