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Les paradoxes de Satchie Noro/FurinkaÏ
 
Au départ (plan large)
 
Un son : Furinkaï, le bruit du vent.
Un bruit partagé par le vivant, sans paroles, forcément polyglotte.
Le bruit du souffle – bruit de l’esprit ?
 
Une image : un tatami dans un dojo à Paris. Un tatami grand comme le monde qu’on porte au dedans. Grand comme la Terre.
 
Une autre image : la Terre, gigantesque ou minuscule, selon qu’on se l’approprie ou pas, comme le tatami.
 
En toile de fond défile un Japon double :
- celui d’une moitié des origines, celui du père chargé par le fondateur de l’aïkido d’introduire cet art martial en Europe ;
- celui incarné par le père dans le dojo ailleurs, celui qu’il transporte avec lui. L’immatériel de la mémoire, de la tradition, des ancêtres, des absents.