Depuis bientôt vingt ans, les créations de L’EOLIENNE portent l’identité circassienne de Florence Caillon qui initie et développe un langage qu’elle nomme « cirque chorégraphié ». Elle s’attache à chorégraphier le vocabulaire circassien en utilisant notamment des états de corps et différents principes de l’écriture de la danse.
Très vite, elle se désintéresse de la prouesse circassienne académique, lui préférant d’autres formes de sollicitation du corps, plus libres et moins compétitives.
Au fil des années et des créations, Florence Caillon approfondit une approche fragmentée du mouvement acrobatique où les notions de fragilité, de mollesse, de déséquilibre, d’élans et de variation d’énergie constituent les fondements de son langage circassien. Attachée à des valeurs humanistes, elle recherche un mouvement acrobatique qui se situe aux endroits de fragilités, aux charnières, s’immisce dans les failles et vient
chercher les énergies instinctives du corps.
L’utilisation de voix sous toutes ses formes, la présence accordée à la musique ainsi que l’exploration d’agrès inventés marquent également l’identité de L'Éolienne.
Adepte fidèle de la pluridisciplinarité, Florence Caillon se nourrit de codes issus d’autres disciplines (yoga, arts plastiques, théâtre). Elle est également compositrice pour la télévision, le cinéma et le spectacle vivant.