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Volti Subito - Regard sur la mécanique amoureuse
Crédit photo : Laurent Bomy

« Il marche, il glisse, en équilibre sur la corde raide. Une courbe l’entraine à droite, une tâche l’entraine à gauche. S’il rate son rétablissement, tout bascule, tout est perdu. Le peintre avance en tâtonnant comme un aveugle dans l’obscurité de la toile blanche, et la lumière qui naît peu à peu, c’est le peintre qui la crée, paradoxalement, en accumulant les noirs. »  

H.G. Clouzot, Le mystère Picasso


Imaginons que la main du peintre soit un groupe d’hommes et de chevaux. Imaginons cet ensemble en mouvement, gravant sans cesse dans l’air et dans la sciure, les vestiges d’un seul corps polymorphe. Théâtre d’une étrange alchimie, gravitation insaisissable, où l’on dessine en prose poétique, avec les corps, la voix, les souffles et les silences…
Suivons l’Homme, observons le se détacher du sens commun, se rapprocher de l’inconnu d’un pas grégaire, presque animal… Tendons la joue, au souffle chaud d’un cheval qui nous salue.
VOLTI SUBITO, c’est ce trait calligraphique issu du cercle. Son écriture évoque des espaces communs aux hommes et aux chevaux, ces lieux enfouis où seule la poésie orchestre…

Julien Nicol