Créée [pendant les fêtes déprimantes comme chaque fin d’année] en 2006, la Compagnie a cette singulière particularité d’avoir deux noms ; la Faux Populaire parce que la chose commune à chacun si ce n’est la vie [« ah, monde inégal ! »] sera au moins la mort, et le Mort aux Dents est un jeu de mots [si, si !!!] correspondant à l’idée de se mobiliser sans retenue et en ne comptant que sur soi-même pour avancer [vers quoi ? pourquoi ? on répondra peut-être plus tard à ces questions existentialistes si on a le temps, auquel cas je recommande de se plonger dans la relecture des livres de Sartre]. Voilà en quelques mots les riantes raisons du choix des deux noms de la Compagnie.
Actuellement, c’est une Compagnie étiquetée « de cirque » ; mais on peut y trouver des pelures de théâtre, des rognures de musiques, des éclats de danse et autres fruits à coques. Tout ça pour dire que notre travail peut aussi prendre ces formes inattendues, du moment que nous les défendons avec l’exigence, l’honnêteté et le respect que demande la pratique de ces autres formes artistiques. Cirque mécréant alors, avant d’être une forme parfaitement éco-labellisée « Cirque » garanti, ou une appellation d’origine « contemporain » certifiée. Vu le contexte mondial, peut-être serons-nous amenés à diversifier nos activités, dans l’outil agricole ou l’accessoire équestre ? [cf de l’utilité du double nom de la compagnie].
L’ensemble des spectacles de la Compagnie se présente dans une grande proximité avec le public et en dispositif circulaire. Ses créations sont diffusées au sein des réseaux très divers : scènes nationales, scènes conventionnées, mairies, festivals, ... ; à l’intérieur (salles de spectacles, salles polyvalentes et même gymnases...) ou sous l’un des deux chapiteaux de la Compagnie.