La fanfare de l’ours n’hiberne jamais. Depuis sa tanière mal chauffée, gardienne du groove des Pyrénées, elle pointe son bout de museau, danse sur ses deux pattes et se montre partout où on l’invite à jouer. Maraudeuse et mal léchée, elle grogne ses cuivres pour tous les événements de la vie et de l’au-delà. Baptêmes païens, mariages paillards, enterrements mécréants, joyeux divorces, luttes sociales perdues d’avance, fiestas villageoises, carnavals et transhumances, l’ours fanfaronne son vaudou afro-latino-balkan-funk sous toutes les constellations.