Déplacer les mâts comme on déplacerait sa vision des choses, modifier l’espace, faire des tentatives et mettre en forme une idée nouvelle, puis rebondir sur une autre, une vision qui nous ressemble, une création en perpétuel mouvement, en perpétuelle adaptation, parce que tout bouge, tout est un équilibre précaire et instable …
Chaque déplacement des mâts et des corps est une quête de l’autre, l’expression d’un point de vue sur la vie et ses paradoxes, une tentative pour échapper à la résignation vers un idéal de liberté, d’action et de créativité.
En dehors d’une narration précise et sous forme d’images et de tableaux chorégraphiques, les corps s’efforcent de trouver un cap pour définir un avenir.
Se hisser aux limites, jusqu’à sa transcendance…. A corps perdus.