Patrick Richard, la trentaine, apparence négligée, traits tirés. Seul.
L'air de celui qui a renoncé. Trop malmené, trop éprouvé.
D'ailleurs, il est sur le point d'en finir, en se passant une corde au cou. Rien de bien spectaculaire, vous en conviendrez.
Et puis, mettre un terme à la représentation alors même qu'elle vient de commencer, quel manque de savoir-vivre !
Dans ce solo à quatre, les protagonistes de Puéril Péril chercheront à s'enfoncer dans une histoire sombre et débordante d'humour noir ; ainsi qu’à prendre à nouveau le risque de toucher quelque chose qui leur fait peur.
Ici, le cirque leur servira à exprimer avec le corps ce qui serait trop difficile à comprendre avec le langage habituel des hommes, sans renoncer à toutes ses subtilités. Il ne se cherchera aucune excuse pour exister.
Le dernier élément de cette équation est un nouveau venu : le musicien. Il jouera des notes pour soutenir la fiction, et d’autres pour déstabiliser les personnages.
C’est l’histoire saugrenue d'un homme qui aurait préféré que vous ne veniez pas.
Un spectacle vivant qui demande à ce qu’on lui brise ... les codes.