« L’appel sauvage » est un spectacle d'ombres, écrit dans un premier temps pour la rue. Un écran sur-dimensionné (5m de haut, 6m de large) est la surface de jeu d’une troupe de théâtre d’ombres. Rapidement le public comprend qu’il est placé « derrière » l’écran et qu’il voit les coulisses d’un spectacle en train de se faire. Ainsi Sauvage commence par nous raconter « L'Appel Sauvage » de Jack London. Mais petit à petit les marionnettistes deviennent interprètes de leurs propres interrogations autour de la notion de « sauvage ». Si la partie "en ombres" reprend la structure en chapitres de l'histoire de Jack London, le spectacle « Sauvage » en rompt la linéarité en intercalant des vignettes où l’on suit le parcours des individus-comédiens vers la « meute », à l'instar du chien de « l'Appel Sauvage ». De la meute, jusqu'à l'émeute...