Deux femmes et un homme convoquent un souvenir d’adolescence où ils s’imaginent être les trois derniers ours polaires sur une banquise à la dérive. Un jour, ils se sont fait des promesses à la suite d’un rire injustifié, intense et absurde. Et depuis, ils se battent pour figer ce moment.
L’un trouve sa joie dans les mots et la musique, une autre danse sur le bitume et convoque une joie immédiate, et enfin la troisième grimpe sur une échelle pour voir s’il n’y en aurait pas d’autres comme eux plus loin.
Il s’interrogent sur le sens de l’existence face à une société qui semble partir à vau-l’eau. Quel est le paradoxe de la futilité de l’existence ? La sensation de ne compter pour rien, d’être insignifiants et pourtant être là. Alors autant exister pleinement.
Ça coule de partout, nos chaussettes sont mouillées mais on est là, tout va bien !