« On ne change pas la société avec des mots parce que la société est devenue sourde aux cris du Prolétariat »
Ulrich Meinhof
« Il y a des jours où le poème peut tout » Nadège Prugnard
Ce projet est lié à l’événement « Sorcières, le grand brasier » initié par les Plateaux sauvages et le Théâtre des Ilets / CDN de Montluçon où Nadège Prugnard, Marion Aubert, Céline Delbecq, Solenn Denis, Pascale Henry, Valérie Schwarcz et Aurélie Van Den Daele ont étés invitées à écrire sur ce qui ferait d’elles des « sorcières contemporaines », qui « mériteraient d’être brûlées », sur les plans de la sexualité, de la maternité, du pouvoir, de l’argent, de la création artistique…
Nadège Prugnard a choisi d’écrire une performance pour l’espace public. Un solo pour piano, inspiré de la journaliste Ulrike Meinhof, connue pour ses actions de guérilla au sein de la RAF (Fraction Armée Rouge) contre l’impérialisme, le fascisme, le capitalisme militarisé. Elle en fait un poème amoureux et sorcier qui interroge le cœur de la lutte armée et qui choisit l’amour – comme seul arme pour tenir l’univers en joue, le poème – comme seul remède à la violence des gouffres.