À l’origine du spectacle, il y a Typhus qui parle à l’acteur de son désir d’enfant.
Le clown voudrait un compagnon pour partager sa folitude, un être à chérir et protéger du mieux qu’il peut. Après bien des questionnements, son créateur se résout à exaucer son vœu… à sa manière.
Typhus jubile, mais il sait que le temps presse. Bientôt l’acteur qui vit en lui refera surface pour le faire taire à nouveau. Son enfantôme devra se débrouiller seul pour ne pas tomber dans le froid chemin…
Mais dans ce jeu de poupées russes, qui contrôle qui ? Qui élève qui ?
Le spectacle propose de sonder le lien qui unit l’acteur à son personnage.
Il y a d’un côté le créateur cérébral et de l’autre sa créature organique.
L’homme social face au clown sans filtre.
Il y sera question d’éducation, de transmission, de garde-fous, de libre-arbitre, d’autocensure et d’oppression sociale.
Mais avant tout de liberté.
À bâtir ou à préserver.