Un fil. Avant la Nuit, la Terre et le Ciel. On raconte que de tristes déesses tissent et déroulent le fil de nos vies, veillant sur l’harmonie du monde.
Eux c’est différent, mais pas tant.
Sur un terrain de jeu tricoté à deux, elle vire et volte parmi les mélodies espiègles qu’il lui souffle. La roue Cyr ondule et se déploie, les notes vagabondent.
Quand tout le fil a été déroulé, alors c’est la fin. On n’y peut rien.
À moins de mettre l’ordre du monde en péril. Et ce serait puéril.