Cette performance répond à une urgence : créer dans la spontanéité et la simultanéité de la danse, de la peinture et des mots parlés.
Extra Time joue avec un temps serré, un temps restreint. L’espace est vide, puis planche après planche, une sculpture prend forme. Comme des pinceaux en équilibre, des pots de couleurs viennent s’accrocher à cet enchevêtrement. Ils laissent un filament de peinture s’écouler sur 9 plaques de bois placées au sol. Devenues tableaux, elles sont l’empreinte du temps qui s’est écoulé lui aussi.
Sur scène, deux performeurs, danseur et comédien, se répondent, tous deux témoins de ce qui est en train de se construire ou de disparaître, au rythme d’une musique qui joue le rôle d’un sablier maintenant les deux interprètes sous la tension d’une rythmique et d’une pulsation intense.