Sur un mur s’affiche un récit d’images, un roman photo à la fois actuel et intemporel. Parfois si des fausses pistes s’offrent au regard ; ce sont des échappées belles de l’imaginaire qui viennent se raccrocher à notre fil rouge.
Sur un continent, Valentine rêve d’aventure et elle embarque pour une croisière.
Sur un autre continent, Valentin doit partir lui aussi. Ils vont se rencontrer en mer.
Ils ont plus en commun que l’on pourrait croire. Et quand la réalité entière s’effrite, il reste leur lien.
Nous interrogeons la notion de grands voyages : qu’est-ce que partir à l’aventure aujourd’hui ? Qui sont les nouveaux Ulysses et les nouveaux cyclopes ?
Un spectacle sans paroles, une version détournée de la petite sirène, des machineries en photo montages et les illustrations de Mélanie Busnel.
L’univers esthétique décalé de Mélanie Busnel est inspiré de documents édités entre 1840 et 1920 dont elle se sert pour créer des illustrations surréalistes.
Dans le quart-livre, Rabelais raconte que l’hiver dernier, «au confin de la mer glaciale», a eu lieu une bataille dont les paroles et les cris des hommes et des femmes mais aussi les bruits du combat, le hennissement des chevaux, ont gelé en l’air.
A la saison du redoux, elles fondent et se font entendre.
Pantagruel et ses compagnons de voyage en trouvent encore gelées. Ils les réchauffent entre leurs mains.
Il y a aussi quelque chose de cela.
Une fin participative !