Danièle c’est une casquette Nikon, une banane remplie de choses aussi précieuses qu’inutiles. Et, pour des occasions spéciales, elle s’habille de son noeud papillon mais jamais sans ses baskets.
Sa timidité ne l’empêche pas de nous partager sa vie et, à travers sa maladresse, sa poésie. Ses ratés la font devenir talentueuse. En apparence solitaire, elle est très entourée de par son imaginaire. A ses yeux les objets sont ses compagnons et parfois des rencontres exceptionnelles se font avec d’autres humains.
Elle regarde dehors, elle regarde dedans.
Cette nouvelle création est un solo qui se porte exclusivement sur la vie de « Danièle », personnage apparut furtivement lors d’une création de la Cie Bicepsuelle. Danièle est sensiblement clownesque de part sa façon de voir, vivre les situations et interactions avec les objets ou les personnes. A travers des situations d’apparences ordinaires, la recherche se porte sur comment apporter une dimension touchante et poétique sur la façon que Danièle a de s’y confronter.
Effectués, au premier abord, de manière absurde/loufoque ou simple, leurs résolutions se voudraient finalement habiles, délicates et empruntes d’humanité.
Le travail se porte sur plusieurs matières/situations, avec comme appui l’accident burlesque (via les objets et le corps), la danse (tango argentin milonguero), les équilibres sur les mains (peut-être) et bien sûr des techniques de jeu pour l’espace intime.
Se trame l’idée de faire intervenir un buisson vivant et une danseuse de tango.
« J’aime une chose simple mais elle doit être simple par le biais d’une complication » . Gertrude Stein