C’est de deux chutes dont il est question !
L’une, volontaire, est très rapide (3 secondes) et déclenche l’autre, qui durera toute une vie.
En haut un trapèze, en bas un matelas. Il deviendra le tableau noir d’un deuil.
Mélodie, jeune femme naïve, un peu toquée, retrace le jour du suicide de son père au travers d’anecdotes, de sons, de graphiques, de calculs, de réflexions et d’autres subterfuges qui constituent sa vie.
Elle tente de comprendre et d’exorciser sa blessure. Un sujet tabou qui, grâce cette acrobate loufoque et bourrée de vie, ne verse jamais dans le macabre.
On assiste à la décortication analytique d’une chute et à la complexité d’un être.
Les agrès sont chargés en symboliques, soulignent et appuient le propos amené avec le rire.
IMBROGLIO jubile la vie.