Complètement à la rue, un clown gouailleur et débraillé s’échine à se faire oublier sur un banc public. C’est Le Pollu, auguste paillasse, looser magnifique, qui danse sur les braises d’un monde qui s’écroule pour en profiter jusqu’à la dernière petite miette.
Avec B A N C R O Û T E, métaphore de nos propres effondrements, intérieurs et planétaires, Camille Perrin met à l’honneur la figure joyeuse et néanmoins tragique des clowns, ces oracles des temps modernes, ces poèmes vivants, pour parler des à-la-marge, des arpenteurs dérangeants, des fous des villes et autres dormeurs sur bancs.
« Face au pire il ne nous reste que le rire. »
S. Beckett