6 jeunes artistes sortis du CNAC s'investissent avec Sophia Perez de la question du genre. Le cœur de DESIDERATA est de porter leur parole avec leurs corps et leurs voltiges au portique coréen, et à la bascule, leurs mouvements dansés et leurs textes.
Il est question de l’embarras, du bouleversement que cette question provoque chez ces jeunes artistes. Ils offrent au monde ce frisson, cette secousse, ce vertige, avec le courage de leur vérité et tentent de libérer l’expression, premier point de départ à toute révolution.
On admire des corps en l’air, des chutes, des rattrapes, des portés, des courses, des coups de gueule, des confessions au micro, des danses, des étreintes, de la brutalité parfois nécessaire à rendre plus percutante la douceur d’après, la tendresse.
On voit 6 personnes qui témoignent. Il n’y a pas une parole d’homme d’aujourd’hui, mais bien de ces 6 humains là.
Des corps à l’unisson dans cette voltige, et des voix qui dissonent, ou se répondent et le volume physique, et émotionnel est tout rempli.
On en reçoit plein les yeux, et plein le cœur.
Une mise en mouvement généreuse, libérée, intense.