Proposer un portrait sensible et intime d'un quartier.
Soustraire notre perception aux représentations imposées par le numérique.
A l'intimité normalisée, dissimulante projetée dans la sphère publique par les réseaux sociaux, préférer l'écoute des voix présentes et vivantes derrière les murs.
À la ville communicante et représentée par le web, explorer la ville tangible, humaine.
Chercher à travers les fissures, les différentes présences qui l’habitent.
Révéler l’infra-ordinaire,
interroger l’habituel,
fonder notre propre anthropologie.
Voir ce qui apparaît dans ces interstices.
Puis imaginer une nouvelle forme d’écoute pour donner à voir par la soustraction plutôt que par la superposition d’images.
Créer des moments de fragilité, laisser le public seul, le retrouver.
User du vide, du silence pour décrire la rue.
S'inviter à une partie de cache-cache pour donner à voir.