Un rouleau de scotch, une caisse de carton sont des objets banals, quotidiens mais entre les mains de Stoppino ils défient la gravité et deviennent instruments de jonglerie par hasard.
Avec sa pratique de l’essentiel, Stoppino, à la fin du spectacle utilise la scénographie, les objets utilisés auparavant et le publique, les démonte, les transforme, les contrebalance pour les rendre protagonistes de son final à effet domino.
Du jongleur du quotidien au vendeur de cacahuètes, Stoppino, dans ce spectacle devient architecte sensible pour construire à son publique une vision ironique et onirique de l’ordinaire et de la nature humaine.
Dans “O comme… Cacahuète”, Stoppino présente une succession de démonstrations pataphysiques, uniques et renversantes.
Poète de l’invisible, il surprend et fascine avec des choses simples et inattendues. Comme une mèche de dynamite qui s’enflamme, Stoppino parvient en un instant à déstabiliser le publique parfois, en un geste, une grimace un coup d’oeil.