Entre deux mondes, la mer apparaît comme un no man’s land. Elle trace le chemin d’un individu en fuite dont on ne devine rien : ni l’âge, ni l’origine, ni le sexe… Son errance maritime, onirique et chorégraphiée constitue le fil conducteur du spectacle.
« Cette mer m’appartient. Cet air humide m’appartient. (…) Et mon nom, Quand bien même je prononcerais mal mon nom gravé sur le cercueil, Mon nom m’appartient. Mais moi, désormais plein De toutes les raisons du départ, moi, Je ne m’appartiens pas, Je ne m’appartiens pas, Je ne m’appartiens pas… » — Mahmoud Darwish