« Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses. » (Paul Eluard)
Aujourd’hui, alors que le temps est synonyme de rendement et d’efficacité, la place que l’on accorde au sommeil, cet endroit du temps inutile, diminue de jour en jour. Le rétrécissement de nos nuits peut être interprété comme une dérive de l’emprise de la raison sur nos imaginaires. En évoquant les rêves, aujourd’hui, nous ne pensons plus qu’interprétation et messages codés pour notre conscient.
Le rêve est devenu le lieu des fantasmes, du refoulé, du désir, quand il n’est pas un simple argument publicitaire. Et si, en inversant nos habitudes, on interprétait la réalité pour mieux comprendre nos rêves ? Sommes-nous encore « nous » lorsque nous avons oublié que nous étions « nous » ? Que se passe-il pendant ce voyage où nous passons plus d’un tiers de notre vie, ce voyage dont nous revenons chaque jour sans savoir où nous sommes allés ?
Squash plante du temps dans le désert de nos nuits, pour essayer de donner enfin un sens à nos songes. Fini de culpabiliser de faire des grasses matinées, bienvenus dans l’aire du dormir utile, du dormir pratique, du dormir intelligent, du dormir responsable, Squash propose de donner un peu de divertissement à nos rêves pour que nous puissions dormir plus pour produire plus.