Il s’agit d’une symphonie inédite pour 9 voitures, composée et interprétée sous la direction du chef-mécano Patrick Ingueneau par l’orchestre symphonique de l’Automobile Club de (nom de la ville) composé d’habitants de (nom du territoire)
Avec la participation exceptionnelle du contre-klaxon Jérôme Rouger.
Le déroulement du concert reprend les codes du concert classique : tenues vestimentaires, arrivée très codée des musiciens, du chef d’orchestre, saluts, accord, jusque dans le déroulement du concert : il s’agit d’une symphonie en trois mouvements.
Les commentaires du présentateur permettent de décoder les actions des musiciens et de les recoder pour parfois leur donner un sens inattendu.
Au-delà de l’aspect incongru du concert, « déconcertant », le spectacle est aussi une interrogation sur la place de la voiture dans la société d’aujourd’hui, carcasse derrière laquelle on se sent parfois en force, protégé, également objet d’émancipation, de voyage, de liberté, des vacances… mais aussi objet polluant, de stress, objet symbole de fierté pour les uns, objet symbole de notre époque.