A la lumière du jour une danseuse s’installe dans la crèche ou la médiathèque.
Suivant sa configuration, elle invite le spectateur dans des espaces choisis.
Elle dialogue, danse avec le papier : petits rouleaux, longues feuilles de krafts blanc, pétales de papier de soie.
Elle les déroule, s’y enroule, les déplie, les froisse, s’y cache, réapparait : de la chrysalide au coquillage, du bipède au personnage, les ailes déployées telle une reine, elle se retire pour réapparaitre avec une danse de la pluie.
Une danse non formelle, entre faire et défaire, empreintes et métamorphoses, l’imaginaire et les sensations des jeunes et grands spectateurs sont en éveil.
A la suite de cette variation, l’interprète peut selon les circonstances inviter un petit groupe d’enfants à entrer dans le papier.