Le spectacle transpose de manière profane et burlesque le récit mythologique de Jonas, pour en faire une critique de l’idéologie néo-libérale. Jonas, l’homme appelé par Dieu à une destinée prophétique fuit son destin jusqu’à se faire avaler par un monstre marin. Dans notre transposition, Jean-Claude fait l’expérience de la paternité et de la vie de famille. En essayant de les combiner avec les valeurs individualistes de la société libérale, il finira littéralement avalé par sa progéniture.
Avec ce nouveau projet, il n’est pas question de donner une suite à Batman Contre Robespierre, mais de proposer au public un même format de spectacle à la manière des livres pour enfants, qui proposent épisode après épisode de retrouver le même personnage, sans que celui-ci ne grandisse ni n’évolue. A la manière des Martine à la plage, ou des Caroline et ses amis, la série des Jean-Claude propose, formellement, une fable d’une heure, avec quatre comédiens-conteurs sur un plateau nu, traversant des dizaines de lieux, faisant intervenir autant de personnages et comptant au moins une course poursuite. Sur le fond, elle s’appuie toujours sur un récit mythologique, assumant une transposition profane et burlesque, pour en faire une critique de l’idéologie néo-libérale.