« Tu as l’âge de danser jusqu’à minuit… »
Elle est traversée par les danses comme par les âges.
Elle est de tous les temps. Elle ourle le temps, à la lisière du passé, du futur et de la fantaisie. Elle est imprévisible.
« Comme une soudaine envie de danser… »
En mouvement perpétuel, ses trajectoires oscillent entre promenades, fulgurances, courses, retournements, arrêts brusques. Elle est en quête, son temps n’est pas uniquement celui de l’instant. Elle est de chaque instant, elle ourle le temps, à la lisière du passé, du présent, du futur proche au gré de sa fantaisie. La danse en elle la secoue par moments, les souvenirs l’agitent, chaque rencontre la mobilise pleinement.
Espace…
Nomade insatiable, elle bouleverse les codes et les repères. L’unité de temps de lieu et d’action explose, le temps d’une traversée. Une traversée qu’elle partage avec pudeur, retenue, élans et parfums burlesques. Reprenant à son compte quelques attitudes croisées au plus près des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : pertes de convenance, immédiateté dans la relation, déambulations, à fleur de peau.