C’est pour porter des projets chorégraphiques au-devant des publics, où qu’ils se trouvent et dans leur plus grande diversité, que Yann Lheureux imprègne sa Compagnie de son écriture chorégraphique ; une écriture marquée par l’itinérance.
Tantôt sédentaire, tantôt nomade, Yann Lheureux est en quête : celle d’identité, des identités, entre l’ici et l’ailleurs. C’est en ce sens qu’il aura marqué sa Compagnie d’une empreinte si reconnaissable, faite d’expérience, de recherche, d’entrecroisement, de défis, de rencontres, de questions, pour décloisonner, pour dépasser les frontières.
L’homme et la Compagnie s’immergent, défendent une idée, un regard, un point de vue de la création chorégraphique et de la danse au-delà de ses espaces et des publics consacrés. La compagnie Yann Lheureux tombe les murs : elle se déploie.
Entre éphémère et tangible, ancrage et voyage, animé par ces dualités et paradoxes, Yann Lheureux crée, fait voler en éclats les codes établis afin de s’affranchir des contraintes et défendre une forme de liberté : sa liberté.
Electron libre, Yann Lheureux débarque, embarque, pose ses valises le temps d’une création, d’un festival, au contact des espaces, des territoires, des architectures, des partenaires artistiques et des spectateurs.
De manière itérative et intemporelle, à l’instar d’une photographie, il inscrit, signe, signifie l’éphémère dans un répertoire nourri et varié.